Logo de la société Compar'Études

Pollution des sols à Toulouse | 12 000 Résidents Sous Surveillance

Table des matières

L’ancien site de la Société de Traitement Chimique des Métaux (STCM) dans le quartier Barrière de Paris à Toulouse, fermé depuis 2020, continue de susciter des inquiétudes parmi les habitants en raison de la pollution au plomb qu’il a causée. Une réunion de suivi avec les comités de quartier a eu lieu le 21 juin 2023, où Serge Baggi, président du comité des Minimes, a souligné l’importance d’informations claires sur la situation.

Le site, classé Seveso seuil haut, est sous surveillance étroite pour sa pollution au plomb. L’ARS a mis en place un plan sanitaire depuis octobre 2022, en parallèle d’un plan environnemental. La préfecture a annoncé le 23 juin un plan de gestion pour les sols extérieurs impactés par l’usine.

Fondée en 1951, la STCM s’occupait du tri et du broyage de batteries usagées et du transit de déchets de plomb. Après 59 ans d’activité, seuls les services de réception et de broyage étaient en fonction jusqu’à sa fermeture.

Pour surveiller l’impact sanitaire, des dépistages de plombémie ciblent les enfants de moins de 7 ans et les femmes enceintes ou en projet de grossesse. En février, un cas de saturnisme a été identifié chez une femme enceinte de 36 ans.

La préfecture indique qu’au 15 juin, 300 dépistages ont été réalisés, dont un cas de saturnisme infantile sans lien avec la STCM. Les cas de saturnisme infantile bénéficient d’un suivi médical et d’enquêtes sanitaires et environnementales par l’ARS et le SCHS de Toulouse.

Serge Baggi plaide pour une campagne de dépistage en septembre, soulignant le besoin d’analyses plus nombreuses. L’ARS maintiendra le dépistage gratuit tant que nécessaire.

Concernant le site, la préfecture note que l’exploitant a proposé un usage futur de type industriel ou commercial pour les terrains. Des travaux, supervisés par la DREAL, ont été finalisés en février et leur conformité est en cours d’évaluation.

Des analyses supplémentaires ont été effectuées dans des établissements scolaires proches, révélant que 13 % des résultats dépassent la norme. Les comités de quartier demandent des investigations plus approfondies sur l’origine et le transport des poussières de plomb.

Les comités sont également attentifs au respect des règles pour les projets immobiliers dans la zone, en raison des risques de dispersion de poussières lors des terrassements. L’ARS examine tous les projets d’urbanisme soumis à un avis sanitaire.

En conclusion, de nombreux aspects restent à éclaircir lors de la prochaine réunion prévue en septembre ou octobre, avec l’espoir d’organiser une réunion publique. La zone à 300, peuplée de 2 000 habitants, soulève des questions sur le futur des terrains, entrant dans un processus long et complexe, selon Serge Baggi.

Une question ? contactez-nous au 07.82.20.28.13

X

connexion

[form-login]

Vous n’avez pas de compte ?

Inscription

[form-register]

Vous avez déjà un compte ?

En continuant votre navigation sur compar-etude.fr, vous reconnaissez d’une part avoir lu et accepté les documents suivants (cliquez sur le nom pour le consulter) :

Et vous autorisez d’autre part :