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Les voitures électriques, la grande arnaque 1-2

Table des matières

Inspiré par la vidéo de KHAZRI Nordine, fondateur et CEO de Compar’Études, un expert en prestations environnementales.

 

“Je roule en électrique, je suis un homme bien, j’économise de l’argent et j’aide la planète.” Vous vous êtes déjà dit ça ? Si c’est le cas, cette vidéo de Compar’Études pourrait bien ébranler quelques-unes de vos certitudes.


Qu’est-ce qu’on nous vend ?

Avec plus de 650 000 véhicules électriques en France et moins de 14 500 bornes électriques rapides, la recharge est souvent une course contre la montre. Sans parler du coût. Contrairement à ce qui a été dit précédemment, la Peugeot e208 dispose d’une batterie de 50 kW, et non de 100 kW. Selon la fiche technique de Peugeot, cette voiture consomme environ 15 kW pour 100 km. En prenant un tarif moyen pour le kW en charge rapide de 0,57 euros, le coût pour 100 km serait d’environ 8,8 euros. C’est une différence de seulement 2 euros pour 100 km par rapport à une Peugeot 208 Puretech 130 ch essence, qui consomme environ 5,4 litres aux 100 km, avec un prix au litre d’essence à 2 euros.


Coût et écologie

L’écart de prix à l’achat entre une voiture électrique et son équivalent thermique peut être important. Pour la Peugeot 208 par exemple, cet écart est de 9 100 euros. De plus, avec le rythme croissant de développement de l’électrique, boosté par des subventions gouvernementales, peut-on vraiment compter sur un kWh toujours aussi abordable ?

Selon une étude de l’Université de Cambridge, si tout le monde adopte la voiture électrique, la production d’électricité devra augmenter de 20%. Cela se traduirait certainement par une hausse des prix et, dans le pire des scénarios, par un réseau électrique surchargé.


Le revers de la médaille écologique

Venons-en aux matières premières. Les batteries des voitures électriques requièrent des métaux comme le lithium, le cobalt et le nickel. Selon une étude de l’Union Européenne, l’extraction de ces métaux peut entraîner jusqu’à 2 tonnes de CO2 par tonne de métal extrait. À cela, ajoutons l’impact environnemental non négligeable de l’extraction sur la faune et la flore.

Il y a aussi la question du recyclage. Moins de 5% des batteries lithium-ion sont recyclées de manière efficace, selon le rapport de l’Agence de Protection Environnementale des États-Unis (EPA). Le processus de recyclage lui-même peut émettre jusqu’à 500 kg de CO2 par tonne de batterie.

Dans certains pays européens, jusqu’à 30% de l’électricité provient de centrales à charbon. Donc, recharger votre voiture électrique pourrait indirectement émettre jusqu’à 25 kg de CO2 pour 100 km, selon les données d’Eurostat.


Conclusion

Loin de nous l’idée de jeter le bébé avec l’eau du bain. Les voitures électriques ont des avantages, mais il est crucial de peser le pour et le contre avant de faire le saut. Entre les coûts cachés, les impacts environnementaux et les enjeux géopolitiques, la voiture électrique pourrait bien ne pas être la solution miracle qu’on nous vend.


Pour aller plus loin, regardez notre vidéo complète où nous détaillons les multiples facettes de ce sujet complexe.

Une question ? contactez-nous au 07.82.20.28.13

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